J’suis entré dans ce rade, je n’connaissais personne
Y’avait deux ou trois mecs
collés sur un flip déglingué
Une frangine clignotait
des nibards sapée comme une lionne
Moi j’m’en
foutais, j’voulais juste boire un godet
Et j’ai dit, hey patron une mousse, oui j’ai la soif qui me pousse
Ils m’ont tous matés, dans
leurs yeux c’était pas marqué welcome
J’ai attaqué mon d’mi au bord de l’extase
M’disant qu’la conjoncture poussait pas aux bécots
Le boss suintait en
ricanant comme un bon gros naze
Moi j’avais tellement soif
qu’j’ai pas vu les idiots
Et j’ai dit, hey patron une autre mousse, oui j’ai la soif qui me pousse
Ils étaient assis dans mon
dos, trois gros balèzes à l’air barjot
Se sont levés synchro avec
des yeux de loup
Les bras comme mes cuisses,
des vraies tronches de cauchemar
Sans même se présenter z’ont
fait pleuvoir les coups
J’ai du jouer le grand jeu
pour calmer ces toquards
Et j’ai dit hola gentlemen, j’suis pas vot’ genre de phénomène
Je n’suis
ni flic ni curé, j’suis juste un bluesman assoiffé
Le plus p’tit des sauvages a stoppé ses poteaux
M’a dit si t’es un
bluesman man,fraudrait voir
à l’prouver
M’ont collé une vieille
gratte, z’ont sortis leurs couteaux
J’ai balancé la sauce, et m’suis mis à brailler
Et j’ai chanté le blues
man, oh oui motivé j’ai chanté
Comme un fou j’ai déboulé,
dans un vieux blues déjanté :
Come
on babe don’t you wanna go……..
Et j’ai entendu, patron
encore des mousses
Oui on a la soif du blues
qui nous pousse
Toute la nuit m’ont fait brailler
De charmants nouveaux
potes, je me suis fait
Et on a chanté COME ON………….